Les Chanoinesses de Moustier-sur-Sambre

Lors de la rentrée solennelle du pèlerinage de sainte Rolende, le lundi de Pentecôte, la châsse est précédée d’un groupe de dames représentant les Chanoinesses de Moustier-sur-Sambre.

Les chanoinesses réapparaissent en 1999

Suite aux festivités du quatrième centenaire de la châsse de sainte Rolende, en 1999, le père Joseph Vennix, responsable de l’unité pastorale, et certains laïcs de cette même unité, ont pensé qu’il serait important de donner plus d’ampleur au cortège religieux de la rentrée solennelle du pèlerinage de sainte Rolende, le lundi de Pentecôte, à Gerpinnes.

La châsse a été financée par des membres de la famille de Bruges. Les saints patrons de ces donateurs sont représentés sur la châsse. Or le fronton arrière de cette dernière est dédié à sainte Hélène, patronne d’Hélène de Huy, abbesse du chapitre noble de Moustier-sur-Sambre dont dépendait Gerpinnes. Cela nous permet de supposer qu’en 1599, les chanoinesses de Moustier ont participé d’une manière importante à la réalisation du chef d’oeuvre qu’est cette châsse de sainte Rolende, réalisée par l’orfèvre namurois Henri Libert.

Il est apparu dès lors que le groupe de chanoinesses, composé de dames provenant de Gougnies lors des festivités de 1999, pouvait avoir un sens dans le cortège religieux.

Ce groupe rappelle notre passé historique et exprime symboliquement les nombreuses communautés religieuses qui prient pour nous tous aujourd’hui.

Les Chanoinesses lors des festivités de Guniacus - Photo Michel Florence

Que sont les chanoinesses ?

Les chanoinesses (l) paraissent remonter à l’introduction de la vie canoniale parmi le clergé de l’empire franc, vers le règne de Pépin, en 755. Elles obéissent à des règles fixes. Le canon (2) suivant est significatif : « Nous voulons, disent les Pères (3), que les abbesses (4) vivent avec leurs religieuses en toute droiture et justice. Que celles qui ont fait profession de la règle de Saint-Benoît vivent régulièrement (5) et que les autres vivent tout canoniquement, qu’elles aient grande attention sur elles-mêmes, demeurent dans leurs cloîtres et ne sortent pas. Que les abbesses même restent dans le monastère (6) et ne le quittent jamais sans la permission et le conseil de leur évêque. »

On ne peut établir avec plus de clarté la distinction entre religieuses et chanoinesses ; celles-ci sont néanmoins liées par quelques voeux. Elles sont appelées « sanctimoniales », donc d’une certaine façon « moniales », bien qu’elles ne soient pas sujettes à la règle de Saint-Benoît. Elles gardent la clôture (7) et ne peuvent jamais sortir. Elles font également voeu de chasteté.

Les chapitres (8) de femmes se distinguent des couvents de religieuses, car les chanoinesses ne font pas voeu de pauvreté (elles peuvent posséder des biens, pourvu qu’ils soient administrés par des parents) et que leurs règles n’exigent pas une séparation complète du monde.

Après la récitation en commun des offices, leurs principales occupations consistent à instruire et à élever des jeunes filles, à faire des ouvrages de broderie pour les ornements sacerdotaux, à transcrire et à orner les livres d’église : enluminures, etc…

Au XIIe siècle apparaît la distinction entre chanoinesses régulières et chanoinesses séculières. C’est pendant ce siècle que les chanoines (9) abandonnent la vie commune et commencent à partager entre eux les biens qu’ils possèdent en commun, ce qui forme les prébendes. Il y a lieu de croire que les chanoinesses suivent à la même époque l’exemple des chanoines.

Les chanoinesses régulières ne diffèrent des autres religieuses que par leur titre honorifique. Elles ont conservé la vie canonique ; elles renoncent à la propriété privée et sont sous la direction des chanoines de leur congrégation.

Les chanoinesses séculières sont des jeunes personnes qui, sans renoncer à leur patrimoine, sans prononcer aucun voeu, possèdent des prébendes, logent dans des maisons séparées, mais renfermées dans un même enclos. Leurs obligations se bornent à assister à la messe conventuelle (11) et à chanter des psaumes. Comme ces dames ou demoiselles (ainsi se qualifient-elles) sont libres de tout engagement, elles peuvent abandonner leurs bénéfices (12) pour rentrer dans le monde et se marier ; l’abbesse seule, ou la prévôte, a un engagement à vie.

Pour être reçue dans un chapitre, il faut que la demoiselle prouve ses quartiers de noblesse, dans quelques endroits, jusqu’au seizième. Avoir une fille chanoinesse est une référence et un honneur. Quand une chanoinesse se marie, elle devient une excellente mère de famille grâce à l’instruction et la piété qu’elle a puisées dans son noviciat. On ne connaît rien des chanoinesses qui passaient quelques années dans l’abbaye. Les seuls renseignements historiques concernent les abbesses.

Les chapitres de chanoinesses sont sous la protection immédiate du souverain ; l’évêque a besoin du consentement de celui-ci pour y faire la visite canonique.

Après leur sécularisation, les chapitres nobles deviennent des maisons de refuge pour des rejetons de grandes familles malheureuses ou déchues, pour des filles qui ne peuvent ou ne veulent pas s’engager dans les liens du mariage ; elles y trouvent un asile où elles échappent aux agitations et aux dangers du monde, supportent plus facilement leurs infortunes et jouissent d’une existence conforme à leur naissance et à leur rang social. Elles peuvent recevoir et organiser des fêtes.

Les chanoinesses contemporaines à la réalisation de la châsse de sainte Rolende sont issues de l’ancien chapitre noble des Pays-Bas, celui de Saint-Pierre, à Moustier-sur-Sambre. Une grande partie des archives de cette maison fut détruite pendant les guerres de religion au XVIe siècle.

Autrefois, dans l’ancienne Belgique et le pays de Liège, on comptait dix chapitres nobles de femmes. Tous ont péri dans les ruines amoncelées par la Révolution française.

Photo collection Monique Gillain

Histoire du chapitre noble de Moustier-sur-Sambre

Saint Amand fonde, en 660, une abbaye de femmes, dédiée à saint Pierre.

Vers la fin du IXe siècle, les Normands chassent les religieuses et brûlent les bâtiments et l’église. Après le départ des pirates, Etienne, évêque de Liège, les invite à revenir à leur ancienne demeure.

En 1020, Ermesinde de Lorraine, épouse du comte de Namur, gratifie l’abbaye de la seigneurie vicomtière de Gerpinnes.

La paix et l’union se maintiennent jusqu’en 1259, mais après un différend entre les religieuses à l’occasion de l’élection d’une abbesse, l’abbaye est convertie en collège de chanoinesses séculières nobles.

En 1288, l’évêque Jean de Flandre met la dernière main à la réforme : les chanoinesses doivent conformer leurs habits (surplis blanc et manteau noir) et leur manière de vivre à leur institution primitive, et faire régulièrement l’office selon l’usage du diocèse de Liège.

En 1554, les Français brûlent l’église collégiale. Les chanoinesses réparent le désastre grâce à une somme versée par le baron de Berlaimont.

En 1559 est érigé l’évêché de Namur, dont dépend désormais Gerpinnes.

Les chanoinesses, en 1568, doivent fuir les bâtiments claustraux pour échapper aux soldats calvinistes. La plupart des archives du chapitre disparaissent. Les chanoinesses reviennent à Moustier en 1571.

Hélène de Huy, qui était chanoinesse à Andenne, est élue abbesse de Moustier en 1599. Elle obtient des archiducs Albert et Isabelle la confirmation des privilèges du chapitre. Ses 16 quartiers de noblesse sont les suivants :
du côté du père :
1. de Huy
2. inconnu (*)
3. de Vaulx
4. inconnu (*)
5. de Beaufort-Spontin
6. inconnu (*)
7. de Bouzanton
8. inconnu (*)

du côté de la mère :
9. de Hosden
10. de Seron
11. d’Oultremont
12. de Hun
13. de Velaine
14. de Blois
15. de Juppleu
16. de Gortère-Sombeke
(*) D’après les archives à la disposition des conservateurs, il n’est pas possible de retrouver les noms des épouses citées sous les numéros 2, 4, 6 et 8.

Hélène de Huy meurt en 1633, après avoir, par disposition testamentaire, chargé son neveu d’ériger en la collégiale un bénéfice sous le vocable de Notre-Dame. Ce bénéfice est définitivement fondé en 1648.

Pendant les guerres de Louis XIV, les chanoinesses sont plusieurs fois contraintes d’abandonner leur résidence. Elles prient le roi d’Espagne de transférer leur chapitre dans la collégiale Notre-Dame à Namur. Mais de nombreux obstacles s’y opposent, notamment le voisinage d’une caserne de militaires. Elles supplient le roi de leur accorder un autre emplacement. Les archives n’ont pas conservé la réponse du roi, mais il est probable qu’elle ne fut pas favorable, car les chanoinesses continuent à résider à Moustier.

Lors de la bataille de Fleurus, le ler juillet 1690, les soldats français ravagent les fermes du chapitre, détruisent les maisons claustrales, pillent la collégiale et enlèvent les cloches. Les chanoinesses doivent abandonner les lieux pour ne revenir qu’en 1697. Elles réparent les dégâts grâce à une somme considérable dont elles parviennent difficilement à payer l’intérêt annuel.

Les chanoinesses doivent faire des économies, afin de rétablir leurs finances altérées par les malheurs des temps.

Elue en 1772, Marie-Anne-Thècle de Gourcy de Charey est la dernière abbesse du chapitre noble de Moustier. Sous sa direction, la collégiale est complètement restaurée.

En 1785, Joseph II, le fils de l’impératrice Marie-Thérèse, prend le gouvernement des provinces. Il abolit plusieurs couvents qu’il juge inutiles. Les chapitres nobles ne sont pas épargnés. Il décide de réunir les chapitres d’Andenne et de Moustier en un seul, avec résidence à Namur. Il change tout le règlement des chapitres nobles des chanoinesses.

Dans sa lettre du 29 août 1785 adressée au chapitre de Moustier, on peut lire : « … quant à l’habillement du choeur, il ne devra consister qu’en un manteau de couleur brune déterminée, bordé de peau blanche, qu’on mettra sur les vêtements ordinaires du siècle, qui seront uniformément de la même couleur que le manteau, et une coiffe de gaze sur la tête. »

En publiant son propre règlement, l’empereur se met à la place de l’Eglise et s’arroge les droits réservés de tout temps aux évêques.

En décembre 1792, lors de l’invasion française, les chanoinesses doivent abandonner leur maison que l’on destine à servir d’hôpital militaire. Après le départ des ennemis, elles en reprennent possession. Mais une nouvelle invasion des armées de la république apporte de nouveaux malheurs et disperse définitivement les chanoinesses.

Les chanoinesses de Namur portent une croix d’or émaillé, à huit pointes, avec double médaillon. Dans l’un est représenté saint Pierre (chapitre de Moustier) sur fond vert, et dans l’autre sainte Begge (chapitre d’Andenne) sur fond bleu. Un exemplaire de ce vestige du XVIIIe siècle peut être admiré dans une vitrine du trésor d’église situé dans les annexes de la collégiale d’Andenne.

Comment devenait-on abbesse ou chanoinesse ?

Election et installation de l’abbesse, et ses droits seigneuriaux.

Vers la fin du XVIIIe siècle, le chapitre noble de Moustier était composé d’une abbesse, d’une doyenne et de quinze chanoinesses. Avant que les souverains pontifes accordent à nos princes le droit d’effectuer les nominations, le chapitre de Moustier élisait lui-même l’abbesse. Les chanoinesses choisissaient trois d’entre elles parmi les plus capables et les plus dignes. Leurs noms étaient transmis au souverain, à qui appartenait la nomination définitive.

L’abbesse devait recevoir ensuite, de la part de l’évêque diocésain, la confirmation de son titre.

Après la cérémonie de son installation à Moustier, un des jours suivants, l’abbesse prenait possession de la seigneurie vicomtière de Gerpinnes. Ses attributions lui permettaient de conférer les prébendes et les bénéfices du chapitre. Elle avait également le patronage de plusieurs cures : elle avait la collation (13) des cures de Moustier, de Gerpinnes, de Tarcienne, de Bossière et de Corroy-le-Château. Le chapitre régissait les cures de Bothey et d’Onoz.

Avant la Révolution française, la paroisse de Gerpinnes s’étendait sur les villages de Gerpinnes, de Gougnies, de Joncret, de Villers-Poterie et d’Acoz, ainsi que sur les hameaux d’Hymiée, de Fromiée et des Flaches.

Dans l’église de Gerpinnes, dédiée à saint Michel, on conserve, dans une châsse magnifique, les reliques de sainte Rolende. Un bénéfice, sous l’invocation de sainte Rolende, était érigé dans l’église de Gerpinnes.

Il y avait à Gougnies, sous le vocable de sainte Rolende, un ermitage dont la collation appartenait à l’abbesse de Moustier. Cet ermitage était l’un des plus anciens de la région. Il existait déjà au XIVe siècle. On n’y célébrait pas la messe et il n’y avait aucun habit sacerdotal. L’occupation des ermites était de filer la laine et de cultiver leur jardin.

L’abbesse possédait, dans la région de Gerpinnes, la ferme de la Bierlaire, la ferme de Fraiture, le moulin de Gerpinnes, le bois du Scut, le tiers du bois Walchibois, quatre bois de taillis dont trois étaient situés à Gerpinnes et appelés Petit-Fonds, Taillis au-dessus du Walchibois et Taillis des Ormeaux, et un situé au hameau des Flaches, appelé Taille Champ-Mahy. Elle possédait également des parcelles à Sart-Eustache et à Loverval.

Les revenus de l’abbesse, bien qu’ils ne fussent pas considérables, lui permettaient, par exemple, de faire distribuer des pains, chaque année, aux chanoinesses et aux pauvres, les jours de saint Etienne et du jeudi saint. L’abbesse était aimée, respectée, et régnait en véritable maîtresse de l’endroit.

Pour entrer dans un collège de chanoinesses séculières nobles de l’ancienne Belgique, il fallait, avant la fin du XVIIIe siècle, faire preuve de quatre générations de noblesse, tant paternelle que maternelle. L’attestation en était donnée par quatre gentilshommes, qui en prêtaient le serment.

En 1769, Marie-Thérèse promulgua un nouveau règlement : l’article I mentionne que dorénavant, pour être reçue dans un collège, la demoiselle devait faire preuve de seize quartiers, huit de chaque côté, tous de noblesse ancienne et chevalière, sans bâtardise ni mésalliance. L’article II exigeait la production d’une carte généalogique renfermant ces seize quartiers, avec les armoiries de chacun d’eux, leurs écussons, etc…, ainsi que les différents émaux qui pouvaient servir à distinguer chaque famille et ses branches. Quatre gentilshommes, dont aucun ne pouvait être parent de la récipiendaire en ligne directe, devaient témoigner de la vérité de cette pièce. Six semaines après la vérification des titres de la postulante, le chapitre fixait le jour de sa réception. La cérémonie était présidée par l’abbesse.

Dans les archives du chapitre, aucune description de l’habillement des chanoinesses de Moustier n’a été trouvée.

En 1141, l’évêque de Liège avait dit à ce sujet que les chanoinesses séculières devaient porter une aube blanche, dite surplis, et par-dessus un manteau noir. Les dames de Moustier portaient sur leur habit de choeur une médaille à l’effigie de saint Pierre.

Les chanoinesses des chapitres nobles se qualifiaient autrefois de demoiselles. En 1781, sous le règne de l’empereur Joseph II, elles reçoivent le titre de dames.

Avant 1760, à Moustier, huit chanoines et quelques chapelains chantaient l’office divin avec les chanoinesses. Ils se tenaient dans le sanctuaire, tandis que les dames étaient dans les stalles. Ces chanoines n’assistaient pas aux chapitres et ne prenaient aucune part aux élections.

Conclusion

Le groupe des dames représentant les chanoinesses de Moustier-sur-Sambre fut créé dans le but de participer aux festivités du 400ème anniversaire de la châsse actuelle de sainte Rolende. Cette gigantesque fête de solidarité restera à jamais gravée dans le coeur des habitants de tous les villages de l’entité de Gerpinnes.

Sainte Rolende fut magnifiée par ces événements exceptionnels qui ont ému des milliers de personnes, réunies dans une même communion. Des liens de cordialité sont nés entre tous les bénévoles qui ont fait preuve de beaucoup d’enthousiasme, d’imagination et de don de soi.

Les chanoinesses ont ressenti ce partage fraternel. Elles ont tenu à continuer cette belle aventure dans le respect et l’attachement au culte de sainte Rolende, intercesseur de choix auprès de Dieu. Sainte Rolende a su rendre confiance, joie, santé et foi à beaucoup de ses protégés qui l’ont invoquée ou qui l’invoquent encore aujourd’hui.

Le lundi de Pentecôte, les chanoinesses ont l’honneur de précéder la châsse lors de la rentrée solennelle du pèlerinage. Elles jouent leur rôle avec beaucoup de fierté : le rôle du maillon unissant le passé et le présent dans la chaîne du temps.

Texte rédigé par:
Isabelle Lafineur,
Michèle Massaux,
Marie-Antoinette Masset,
(membres de la
Confrérie Sainte-Rolende)
et les chanoinesses.

Notes

(1) chanoinesse : religieuse qui possédait une prébende (revenu fixe qui était accordé à un ecclésiastique)

(2) canon : règle concernant la foi ou la discipline religieuse

(3) les Pères de l'Eglise : les écrivains de l'Antiquité chrétienne (IIe - VIIe siècles) dont les oeuvres font autorité en matière de foi

(4) abbesse : supérieure d'un monastère de femmes, ayant le titre d'abbaye

(5) régulièrement : le clergé régulier est l'ensemble des ordres religieux soumis à une règle (par opposition au clergé séculier)

(6) monastère : établissement dans lequel vivent des moines ou des moniales

(7) clôture : enceinte d'un monastère réservée exclusivement aux religieux et dont ces derniers ne peuvent sortir librement

(8) chapitre :
a) assemblée ou communauté de religieux, de chanoines réunis pour délibérer de leurs affaires
b) lieu où siège le chapitre

(9) chanoine : dignitaire ecclésiastique membre du chapitre d'une cathédrale, d'une collégiale ou de certaines basiliques (chanoine titulaire) ou qui exerce une charge pastorale ou administrative dans le diocèse (chanoine honoraire)

(11) conventuel : relatif à une communauté religieuse

(12) bénéfice : dignité ou charge ecclésiastique dotée d'un revenu

(13) collation : action de conférer un bénéfice ecclésiastique

Bibliographie

I. Sources écrites
A) Livres :
1. BARBIER Victor, Le Chapitre Noble de Moustier-sur-Sambre, Namur, Imprimerie de Veuve F.- J. Douxfils, Editeur, 1885.
2. Sainte Rolende de Gerpinnes, Imprimatur, Tornaci 28 Julii 1900, V. Cantineau, Can. Cens. Lib.

B) Revue :
Reflets, Numéro spécial consacré aux traditions de l'Entre-Sambre-et-Meuse, Charles Deghelt, Couillet, juillet 1933.

II. Sources humaines

1. Soupart A., Abbé, rue Valizettes 2, Cerfontaine.
2. Jeanmart J., Conservateur, rue de l'Eglise 18, Franière.
3. Frennet R., Conservateur, chaussée de Ciney, Andenne.