Un peu d’Histoire : avant 1965, beaucoup de jeunes de Gougnies vont au Patro de Biesme. A cette époque, il n’existe rien au village pour la jeunesse. Le curé de la paroisse, l’abbé Massinger et René Limage, dirigeant au Patro de Biesme, suggèrent aux jeunes la création d’une division de celui-ci à Gougnies. Finalement, c’est à la naissance du Patro Jean XXIII que la jeunesse assiste.
Collection Jacques Monnoyer
Les dirigeants présents sur les fonts baptismaux du nouveau mouvement de jeunesse sont :
René Limage
Bernard Gillain
Jean Marcelle
Francis Sodini
Michel Penninckx
Jean-Pierre Cabut
Christian Beaurain
Alain Jacob
En 1966, le premier camp, sous tentes militaires, est organisé à Cerfontaine. Les autres seront organisés à :
1967 : Dourbes
1968 : Dourbes
1969 : Lompret
1970 : Les Avins
1971 : Soulmes
1972 : Solre-Saint_Géry
1973 : Froidfontaine
De gauche à droite: Michel Penninckx, Jean Marcelle, Bernard Gillain, Alain Jacob, l'abé Massinger. Avant-plan: René Limage, Christian Beaurain
Bernard Gillain et Pierre Marcelle
Les "Benjamius", un "symbole de jeunesse" et un "Dimanche positif"
Camp à Cerfontaine du 17 juillet au 1er août 1966
A Dourbes en 1968. Dans la gadoue et dans le Viroin
A Dourbes encore. De gauche à droite: Jean Gillain, papa de Bernard (en 2e position) Jean Marcelle, Alex Dissy (Photo Bernard Gillain)
Soulme 1971
A Fromiée
C'est gai,le feu!
La jeunesse sous son plus bel horizon Photos - Collection Jean Marcelle
Photos 1 et 2 collection Jean-Luc Baufayt. Photo 3: collection Thérèse André
Ci-dessus deux photos de camps plus récents. Avez vous des informations quant au lieu et aux personnes? Merci, le cas échéant, de nous envoyer un courriel à l’adresse infogougnies_at_gmail.com
Texte rédigé par Jean Marcelle
Souvenirs du camp de Lompret (juillet 1969)
Je me souviens, nous dit Rita Beaurain, du camp de Lompret pour y avoir participé au niveau de l’intendance en juillet 1969. J’avais rejoint ma tante Marcelle (maman de Christian Beaurain) et madame Marcelle, la maman de Jean. Ce qui m’avait frappé, c’était la quantité de pots de confiture généreusement donnés par les parents. On aurait pu soutenir un siège de trente jours si nécessaire. Je me souviens aussi de tous ces estomacs affamés qui faisaient honneur à la bonne cuisine de nos deux cordons bleus. Moi, j’aidais dans la cuisine et je faisais le plein de souvenirs émaillés de quelques anecdotes que je vous livre ci-dessous.
Un perce-oreilles avait eu la mauvaise idée de se loger – devinez où ? – dans l’oreille de ma tante, d’où urgence chez le médecin du coin qui n’en revenait pas de ce qu’il avait extrait du conduit auditif. Serait-ce donc vrai que ces bestilies aiment les oreilles des humains ?
Monsieur le curé Massinger, qui pour remercier le talent des cuisinières entraînait toute sa troupe à entonner un mémorable HIP HIP HOUP HIRRA au lieu du Hip Hip Hip Hourra traditionnel. Ce qui déclencha une vague d’éclats de rire. Il m’arrive de repenser à ce fameux fou rire partagé à l’époque et cela me met de très bonne humeur. C’était l’année où Johnny chantait « Que je t’aime » et où l’Homme mit le pied sur la Lune pour la première fois. Nous étions dans les années « Peace and Love » Ah ! Souvenirs, souvenirs ….