DISCOURS DU CASSAGE DU VERRE – 1er AVRIL 2024

Damien MONNOYER – Président et Marc MOREAU – Adjudant

Chères amies marcheuses, chers amis Marcheurs,

Chères Rolendiennes, chers Rolendiens,

Chères amies, chers amis,

Le Corps d’Office de la Marche Royale Sainte-Rolende de Gougnies vous souhaite la bienvenue pour cette nouvelle cérémonie du cassage du verre.

Cette année folklorique qui démarre aujourd’hui s’annonce riche en évènements et promet d’être exceptionnelle à bien des égards.

En effet, le 12 mai prochain, nous célébrerons ensemble le 1250ème anniversaire de la mort de Rolende. À cette occasion, les différentes marches de la Sainte-Rolende constitueront 4 compagnies qui convergeront vers Villers-Poterie. Notre compagnie sera composée de Gougnies, Fromiée, Biesme Jeunes et Biesme aînés.

Les pelotons seront composés des marcheurs des 4 compagnies qui s’inscriront dans un des pelotons, quelle que soit leur compagnie ou peloton d’origine, le principe étant de créer une mixité amicale.

Nous comptons beaucoup sur l’intérêt que vous porterez à cette manifestation exceptionnelle et vous rappelons encore qu’il est nécessaire de s’inscrire avant le 1er mai.

Cette année, la Marche Sainte-Rolende de Gougnies organisera également la cérémonie de remise des médailles qui mettra à l’honneur nos marcheurs qui auront atteints 40, 50, 60 et 70 années de

marche. Cette cérémonie sera organisée le samedi 9 novembre 2024 et sera précédée d’un évènement exceptionnel. De plus amples informations vous seront communiquées tout prochainement mais bloquez dès à présent tous cette date.

Finalement, vous n’êtes pas sans savoir qu’à partir de cette année notre compagnie a décidé d’intégrer un nouveau peloton de filles et femmes. Nous pouvons déjà vous annoncer que ce peloton n’aura rien à envier à la splendeur de notre saperie, à l’uniformité et à la beauté

des autres pelotons et à l’ambiance qui y règne.

Nous sommes convaincus à Gougnies qu’un folklore qui n’évolue pas est un folklore qui est condamné à mourir. Cette affirmation résonne avec une vérité tellement profonde. Le folklore, qu’il s’agisse de traditions musicales, de danses ou autres coutumes, est le reflet vivant de l’identité et de l’histoire d’un peuple. Il puise ses racines dans le passé, mais sa vitalité dépend de sa capacité à s’adapter aux changements du monde moderne.

Lorsque le folklore demeure figé dans le temps, il risque de devenir obsolète, déconnecté de la réalité et incapable de captiver les générations futures. Les traditions doivent respirer, se renouveler,

s’adapter aux évolutions de la société et des mentalités. C’est ainsi qu’elles restent vivantes et pertinentes.

Pourtant, l’évolution du folklore ne signifie pas la trahison de ses origines. Au contraire, c’est un hommage rendu à la richesse de son héritage. En revisitant les anciennes traditions à la lumière des

nouveaux contextes, en intégrant des éléments contemporains tout en préservant l’essence de ce qui les rend uniques, nous permettons à notre folklore de continuer à rayonner. Il nous revient donc

d’encourager l’innovation et la créativité dans l’expression de notre folklore, tout en veillant à ce qu’il demeure ancré dans nos racines culturelles.

Les changements qui s’opèrent dans notre marche ne sont pas le fruit du hasard ou du temps qui passe, mais bien le résultat d’un cheminement et d’un travail collaboratif entre des femmes et des

hommes amoureux et passionnés par notre beau folklore et convaincus de la nécessité de cette évolution. Je voudrais à ce titre remercier et souligner le travail considérable qui a été effectué par les membres du collectif « femmes en marche » et par notre corps d’office au sein

notamment du groupe de travail.

Je voudrais terminer en vous invitant à embrasser le changement, à célébrer l’évolution de notre folklore et à œuvrer ensemble pour assurer sa pérennité. Car un folklore qui évolue est un folklore qui reste vivant, vibrant et prêt à continuer à enchanter les générations à venir.

Je vous remercie pour votre attention.

LECTURE DU RÈGLEMENT DU « CASSAGE DU VERRE » – 01/04/2024

ARTICLE 1er.-

« Casser le verre » constitue pour son auteur un engagement sur l’honneur :

– d’exercer les fonctions d’Officier;

– de remplir pendant un an les obligations qui y sont inhérentes;

– de respecter les statuts de la Marche, le règlement d’ordre intérieur et la charte des Marcheurs dont il a préalablement pris connaissance.

ART. 2.-

Les différentes fonctions d’Officier prévues au cadre du Corps d’Office, sont attribuées chaque année le lundi de Pâques, suivant les critères énumérés ci-après et classés en ordre décroissant de priorité :

1. honneur à l’ancien;

2. un membre du Corps d’Office (priorité au plus ancien dans le Corps d’Office) moyennant l’accord de celui-ci;

* pour les fonctions de SERGENT-SAPEUR et d’OFFICIER DE PELOTON

3. le Caporal sapeur ou le Sergent du peloton selon le cas, priorité au plus ancien dans la fonction.

4. les sapeurs et les soldats suivant le cas :

– au plus ancien du peloton en question avec 5 ans d’ancienneté au moins

– à égalité d’ancienneté, priorité au plus ancien dans la marche

– à égalité d’ancienneté dans la marche, priorité à celui habitant Gougnies le plus âgé.

* pour toutes les fonctions d’OFFICIER

4. un marcheur avec priorité au plus ancien dans la marche

5. à égalité d’ancienneté dans la marche, priorité à celui habitant Gougnies le plus âgé

6. un ancien marcheur

7. un non marcheur habitant Gougnies.

ART. 3.-

Les places de « petit Officier » sont attribuées moyennant l’accord préalable de l’Officier concerné qui au besoin peut s’en référer au Corps d’Office.

Les petits Officiers ne peuvent se prévaloir d’une priorité autre que celle de simple marcheur (sapeur ou soldat).

ART.4.-

Les Caporaux, Sergentes et Sergents cassent le verre dans le respect des règles de désignation propres à chaque peloton et moyennant la signature de la charte des Caporaux, Sergentes et Sergents. Ils ne sont toutefois pas membres du corps d’office.

ART.5.-

Les candidats Officiers ne peuvent pas avoir fait l’objet d’une mesure d’exclusion de la compagnie dans les 5 années de marche effectives précédent le cassage du verre.

ART.6.-

Les années d’ancienneté sont constituées par les années de marche effectives.

Le Marcheur qui, en raison d’un deuil (décès au second degré) ou d’une maladie attestée avec un certificat médical, conserve sa qualité de Marcheur durant un an.

ART. 7.-

Tous les cas non prévus dans le présent règlement sont tranchés par le Corps d’Office sortant à la majorité simple des voix.

ART. 8-

Aucune modification au présent règlement ne peut être adoptée que si elle est votée par le Corps d’Office à la majorité des deux tiers des voix.

Pour rappel, en raison de la pandémie, les années 2020 et 2021 ne sont pas considérées comme des années de marche.

Maintenant que la lecture est faite, nous allons procéder au traditionnel cassage du verre.

1. Au moyen-âge, les grandes processions étaient ouvertes par des hommes chargés de chasser le mal. Ainsi, par exemple, les « hommes de feuille », recouverts de lierre et armés d’une hache

ou d’une massue marchaient en tête des processions et des cortèges. On trouve, dans cette lointaine histoire, une partie de l’origine de nos sapeurs traditionnels. Il ne faut en effet pas toujours trouver des explications militaires pour justifier le port de telle ou de telle tenue. De nos jours, nos sapeurs portent de magnifiques tabliers mais il ont bien gardé leur hache et une massue pour le sergent-sapeur.

Pierre TONDUS a rejoint le corps d’office en pleine période de la COVID-19. Il a donc dû attendre l’année 2022 pour réaliser son rêve de marcher Sergent-Sapeur. Pierre a décidé de quitter le

corps d’office. Nous retiendrons de lui sa bonne humeur, sa spontanéité mais aussi sa capacité à générer de nombreuses idées. Pierre, le corps d’office te remercie, ainsi que toute ton équipe,

pour tout le travail effectué au sein de ta saperie et de la Marche. Je pense que nous pouvons l’applaudir chaleureusement.

La place de sergent-sapeur est donc ouverte. Aurélien LOTTE a déposé sa candidature. De par sa qualité de caporal, il est prioritaire pour la fonction.

Son adjoint comme petit officier est issu d’une dynastie convaincue de marcheurs. J’appelle Léo MARCELLE. Pour l’assister au sein de la saperie, notre nouveau sergent-sapeur sera accompagné par deux caporaux enthousiastes Didier MAGINET et Adrien SODINI.

2. Même si ça peut paraître un peu chauvin, nous sommes particulièrement fiers de la batterie de Gougnies. Sans doute l’une des meilleures de l’Entre Sambre et Meuse. Si sa qualité musicale est bien reconnue, nous pouvons également compter sur nos tambours pour mettre de l’ambiance dans les moments conviviaux. A côté de son premier tambour Steve LEPAGE et de son premier fifre David LEPAGE mais aussi des désormais anciens comme Michaël, Jean-Noël, Ludovic et Julien, tous les nouveaux se sont facilement intégrés en comprenant très vite les marqueurs folkloriques de notre compagnie. Merci à la batterie. Il a fait la couverture du jeu « Risk » dédicacé aux marches de

l’Entre-Sambre et Meuse. Fifre de formation, il bat parfaitement la mesure avec sa canne. Au sein du corps d’office, il s’investit avec passion et conviction. Travailleur infatigable, il n’a pas peur de prendre ses responsabilités quand il le faut dans sa fonction de Président. J’appelle Damien MONNOYER pour la fonction de tambour-major. Il sera accompagné par son super petit tambour-major Gabriel MINCKE.

3. Nous nous répétons peut-être, mais nos majors sont également uniques dans toute l’Entre-Sambre et Meuse. Ils sont en effet les seuls à tous porter le bonnet à poils dans une tenue dite « second empire ». Si la fonction est prestigieuse, elle exige toutefois de nombreuses qualités pour garantir la sécurité des marcheurs et des spectateurs. A sein de notre compagnie, toutes les décharges du dimanche et du lundi sont commandées par les majors qui caracolent devant la ligne des tireurs. Il n’y a pas de décharge avec un major arrêté en face des tireurs. Depuis quelques années, la phalange de nos 4 mousquetaires est en perpétuel changement avec l’arrivée de sang neuf.

Cette année, Romain MONNOYER a choisi d’occuper une autre fonction au sein du corps d’office.

J’appelle nos excellents majors Denis TONDUS, Gauthier MONNOYER et Adrien MONNOYER. Tous les 3 assument leur rôle avec les qualités requises mais aussi avec les valeurs de notre folklore gougnacien. Assurément, ce sont bien des Rolendiens. La quatrième place est ouverte. Nicolas JACQUEMAIN, 17 ans de marche nous a communiqué son souhait de devenir major.

En l’absence d’autres candidats, la place lui est attribuée.

4. Gardiens du temps mais aussi du respect des horaires et des défilés, on les confond parfois avec des champêtres comme aimait à la dire notre ancien tambour « Mullo ». Il est vrai que le rôle est parfois ingrat. Tout comme le tambour-major et le sergent-sapeur, les adjudants doivent être présents du premier au dernier coup de baguette, toujours avec l’esprit clair. Patience, calme et sens du dialogue sont des qualités importantes pour exercer la fonction. Mais les adjudants doivent pouvoir également intervenir quand c’est nécessaire toujours en coordination avec les officiers de peloton. Enfin, les adjudants doivent bien connaître les traditions et les particularités de la compagnie car ils sont également les gardiens de notre folklore.

François DECROLIERE a rejoint le corps d’office comme major en 2019. En 2023, il avait repris la fonction d’adjudant mais aussi d’officier payeur. François a décidé de ne plus casser le verre comme officier cette année. Le corps d’office le remercie pour le travail effectué en son sein.

Je l’ai eu comme petit officier au drapeau quand je portais celui-ci. Il y accomplissait déjà ses premiers pas comme officier. Aujourd’hui, il n’est plus le petit enfant qui me donnait la main mais c’est un solide gaillard, un peu plus grand que moi, qui a une belle envie de s’investir au sein de 0notre marche. Malgré une arrivée récente, il a déjà endossé le rôle de secrétaire.

Avec l’accord et le soutien du corps d’office, Romain MONNOYER va remplir le rôle d’adjudant. Je l’invite à venir casser le verre avec Benoit MARCELLE, marcheur dans l’âme mais aussi nouveau dans la fonction qu’il va occuper pour la deuxième année. Quant à moi, je vais prolonger quelque peu mon mandat au sein du corps d’office.

5. La marche de Gougnies présente de nombreuses particularités. 0La prise au drapeau est certainement un des symboles forts de notre folklore. Unique en son genre, cette cérémonie est une

formidable source d’émotions tant pour les marcheurs que pour les spectateurs. Elle unit tous les gougnaciens dans un instant de fusion hors du temps et des soucis quotidiens. En vedette, les petits gardes-drapeau qui effectuent leur premiers pas de marcheur sous le regard bienveillant des plus grands et de leurs parents. Quand on voit leur regard plein d’étincelles et de fierté, nous comprenons tout le sens de nos traditions et de notre folklore. Le porte-drapeau a la responsabilité d’encadrer cette joyeuse bande d’enfants tout en leur inculquant leurs premiers gestes de marcheur. Mais il faut aussi porter cette belle bannière qui est probablement la plus lourde du monde des marches. J’appelle Bernard MONNOYER qui remplit cette fonction avec conviction, passion et fierté.

6. C’est avec une émotion non dissimulée que je vais inviter la première femme à casser le verre pour une place d’officière dans une compagnie de la sainte-Rolende. Notre corps d’office est très

fier d’avoir franchi ce pas symbolique. N’ayons pas peur des mots : ce moment est véritablement historique ! Mais il s’inscrit parfaitement dans le respect de nos traditions ainsi que dans les valeurs de notre société moderne et de notre folklore ancestral. Plusieurs candidates se sont manifestées pour la place d’officière. Le corps d’office a choisi Adèle CORNET pour conduire et diriger le peloton des Volontaires, puisque c’est ainsi qu’elles sont désormais nommées. Même si elle est encore jeune, Adèle a toutes les qualités requises pour assumer la fonction. Elle est travailleuse et réfléchie. Elle est bien entourée par ses parents et le collectif des « femmes en marche ». Mais elle a

surtout une furieuse envie de marcher avec cette passion si caractéristique de notre compagnie.

Adèle a choisi deux sergentes pour la seconder dans cette nouvelle tâche. La première s’est largement investie dans les travaux préparatoires du groupe de travail mis en place à cet effet. J’appelle Estelle ROUSSELLE. La seconde est également une marcheuse convaincue. J’invite Charlotte CHARLIER.

7. Au début de la première guerre mondiale, les Grenadiers belges montaient au front en bonnet à poils avec leur célèbre veste à deux rangées de boutons munie d’épaulettes rouges. Si en 1918, le casque en acier et la couleur kaki avaient remplacé les anciennes tenues au sein de l’armée belge, nos Grenadiers Traditionnels du monde des Rolendiens ont préféré garder le prestigieux uniforme de 1914. Nous devons constater que de nombreuses compagnies ont malheureusement abandonné ce costume qui commence à se faire plus rare au sein du monde des marches. Même si nos traditions évoluent, nous devons aussi garder les marqueurs quifont notre histoire. Nous sommes donc fiers d’avoir gardé un peloton de Grenadiers Traditionnels sur les 3 que comptaient notre compagnie dans le passé. Bien entendu, ce peloton est loin d’être figé dans le temps. Il continue à s’adapter à notre société actuelle tout en maintenant l’esprit de nos traditions. Le peloton des Grenadiers est piloté par notre ami Bobof, une personne sur qui l’on peut compter, surtout pour l’organisation de notre grande brocante d’automne. Sans lui, cette organisation n’aurait certainement jamais pu tenir sur le long terme. Jean-Luc est également un bénévole infatigable et un vrai marcheur.

J’invite donc Jean-Luc BAUFAYT et ses petits officiers Robin et Oscar GARUTTI à venir casser le verre sans oublier ses précieux assistants passionnés : Fabrice SERWIER et André CRUCIFIX.

8. Derrière les grenadiers, et le porte-drapeau se trouvent les petits artilleurs. S’ils sont petits en taille, ils sont déjà grands dans l’apprentissage des jalons de notre folklore. Il suffit de les voir

marcher avec fierté, tout en reproduisant parfaitement les mouvements des grands. Et quel bonheur de les entendre crier : artilleur un jour, artilleur toujours quand l’adjudant monte à leur hauteur. Ils ont déjà tout compris. Il n’est plus si petit que ça mais il a choisi de commander une nouvelle fois le peloton des petits artilleurs. Il est sympathique, gentil et toujours prêt à rendre service. J’appelle Evan HAYEZ.

9. Cette année, le peloton des artilleurs fêtera un nouveau 50ème anniversaire. C’est en effet en 1974 que Augustin et Christian BEAURAIN ont doté le peloton d’un canon. Convoyé durant de

nombreuses années, il fut pourtant peu à peu abandonné. Toutefois, nos jeunes ont voulu reprendre le flambeau. Après concertation, Christian BEAURAIN a offert officiellement le canon au peloton et à la compagnie à condition qu’il soit bien entretenu et ne serve que pour notre compagnie. Avec l’aide de passionnés et de Jacques MONNOYER, le canon a été remis en état. Depuis 1974, s’il n’est plus tiré durant les 3 jours de pentecôte, le canon est dédicacé à des prestations symboliques. Il

tire pour les marcheurs décédés lors de la décharge au cimetière et pour les Gougnaciens morts pour la patrie durant les deux guerres mondiales. Il accueille l’arrivée de la châsse à l’Ermitage et son départ à la rue de la Station. Cette année, il participera également à la rentrée à Gerpinnes.

Gaëtan MOREAU est le sympathique et motivé officier des artilleurs. Il est apprécié dans son peloton et n’est jamais avare de bons jeux de mots. Malheureusement, suite à un problème de santé, Gaëtan ne pourra pas accomplir sa mission cette année. Je peux vous assurer qu’il en éprouve une profonde tristesse mais il ne peut pas faire autrement. L’article 16 de nos statuts stipule que le membre du Corps d’Office qui, pour raison de maladie ou de deuil, ne peut exercer ses fonctions lors des manifestations folkloriques prévues à l’article 10, conserve sa priorité pour reprendre sa place l’année suivante. Il appartient au Corps d’Office de désigner le remplaçant qui, par la suite, ne pourra revendiquer de priorité autre que celle dont il disposait avant d’assurer l’intérim.

Par ailleurs, Yves CRASSINIS et Luc MAGINET ont décidé de renoncer à leur place de sergent. Le corps d’office tient à les remercier chaleureusement du soutien qu’ils ont apporté au peloton et à la marche. Pour la dérène guilitte, Henri MONNOYER va reprendre le flambeau. Pour le peloton, la mission est dévolue à Grégory EVRAERT mais ce dernier va assumer le remplacement de Gaëtan pour la fonction d’officier. Un sergent temporaire est donc nommé pour l’année 2024.

J’appelle donc pour venir casser le verre : Gaëtan MOREAU, officier attitré, Grégory EVRAERT, officier remplaçant, Taël EVRAERT, sympathique petit officier et, pour terminer Henri MONNOYER, nouveau sergent de la dérène guilitte ainsi que Loïc MOREAU sergent temporaire du peloton.

10. Le 3ème peloton arbore la magnifique tenue des Grenadiers 1er empire. Si la référence historique à l’histoire napoléonienne est bien réelle, elle ne va pas plus loin. En 1914, tout comme les 2 autres pelotons, le 3ème portait également la tenue des Grenadiers Traditionnels. Ce n’est que dans les années 60 que le peloton est passé au 1er empire. Dans une période où les tenues

traditionnelles tombaient en désuétude, ces nouveaux costumes ont clairement attiré les plus jeunes et contribué au renouveau de notre compagnie. Aujourd’hui encore, à côté des anciens, de nombreux jeunes du village ont intégré le peloton en lui assurant ainsi un avenir serein.

Le 3ème peloton est aussi renforcé par une superbe ligne de sapeurs-grenadiers. Il est loin le temps des barbus à guêtres de Chatelet. Aujourd’hui, la ligne a gardé ses spécificités dans ses tenues et dans sa manière de marcher tout en ayant parfaitement intégré nos marqueurs folkloriques. Ce ne sont plus des marcheurs invités mais bien des membres à part entière de notre compagnie.

Cette année, après une vie complète de marcheur en dernière guilitte et du haut de ses 70 années de marche, Roland BEAURAIN a décidé de passer la main dans la fonction de sergent. Le corps d’office tient à féliciter Roland pour cette fidélité à notre compagnie mais aussi pour ses nombreuses contributions de soutien à notre folklore. C’est par exemple grâce à Roland que nous avions bénéficié d’un important soutien logistique de la Force Aérienne Belge lors des festivités du 900ème. Je pense que nous pouvons l’applaudir. Issu d’une autre dynastie de marcheurs gougnaciens, Olivier RONCHI assume avec engagement la place d’officier du 3ème peloton, dans l’esprit des valeurs de notre compagnie tout en en oubliant pas que notre marche est aussi une formidable fête. Il sera accompagné de son fils Mattéo RONCHI. Kevin JENNIS est le premier sergent en couple avec une sergente dans la compagnie. Raphaël BEAURAIN assumera désormais la place de sergent de dérène guilitte. Enfin, Renaud HAUQUIER assure, avec prestance et élégance, la fonction de sergent des sapeurs-grenadiers.

Voilà, le Corps d’Office 2024 est constitué dans le respect des traditions.

Nous tenons à remercier toutes les personnes qui soutiennent de près ou de loin notre folklore et notre compagnie. Merci pour votre présence à Monsieur le Bourgmestre, aux échevines et aux échevins, à la Présidente du CPAS, aux conseillères et conseillers communaux, à Monsieur l’Abbé Philippe, aux représentants de la Confrérie Sainte-Rolende et à son Mambour. Merci à tous les représentants des compagnies amies.

Merci à nos nombreux bénévoles qui nous aident toute l’année Et merci à vous toutes et tous, les rolendiennes et les rolendiens.

Après le tour d’honneur, nous vous offrirons le verre de l’amitié. Que sainte-Rolende veille sur toutes et tous. Prenez bien soin de vous et de vos proches.