1 : vous abordez un veau de 300 kilos. Vous le persuadez que sa destinée glorieuse est de donner sa peau à un tambour des marches d’Entre Sambre-et-Meuse. Vous le faites passer au paradis des bovins.
Alternative plus simple: vous obtenez (difficilement) la peau d’un veau fraîchement abattu. Vous la faites macérer pendant 2 à 3 jours dans un bain de chaux vive.
Ici commence la leçon en images. La peau, sortie de son bain, est étalée sur un plan de travail.
Il s’agit maintenant, avec, pour gabarit, un cercle de tambour de déterminer où l’on pourra, en fonction de la surface disponible et de la qualité de la peau, prélever les futurs parchemins.
2 : avec un coin en bois, pour éviter de blesser la peau, enlever la toison que le bain corrosif aura amollie.