Carolina, un rayon de soleil équatorien sur Gougnies

Bienvenue à Gougnies !

Carolina Macias est une étudiante de 17 ans qui a traversé l’Atlantique pour venir peaufiner ses connaissances générales en Belgique. Les échanges culturels organisés par le Rotary permettent à ces jeunes de compléter leur enseignement en immersion au sein d’autres continents, d’autres cultures. C’est une magnifique expérience dont nous avait déjà beaucoup parlé Rodrigo, cet étudiant mexicain venu chez nous en 2010 et rentré à Puebla en juillet 2011 absolument convaincu de toute la richesse de ces contacts humains et enthousiaste à l’idée de revenir un jour.

Du pays du soleil.

Carolina est née au Brésil, à Rio de Janeiro. Ses parents, tous deux médecins, y poursuivent une spécialisation. Quatre ans plus tard, toute la famille rentre en Equateur, son pays d’origine. Washington, le papa cardiologue, et Egny, la maman pédiatre, pratiquent à Portoviejo. Carolina a deux grands frères, José, 26 ans et Junior, 19 ans.

Carolina en famille le jour de ses 15 ans 

Portoviejo est une ville de 226 000 habitants, population similaire à la ville de Charleroi. Peu éloignée de la côte de l’Océan Pacifique, Portoviejo présente une activité importante basée sur les produits de la mer.

Une fabrication typique est particulièrement connue dans la ville : celle des chapeaux « panama ». Comme son nom ne l’indique pas, le panama est ce célèbre chapeau de paille fabriqué en Equateur. Carolina me l’explique, les panamas sont réalisés à base de jeunes fibres de palmiers d’Equateur. Ces chapeaux de paille furent très appréciés par les ouvriers oeuvrant sur le canal de Panama et soucieux de se protéger du soleil. Roosevelt lui-même se couvrait d’un panama lorsqu’il venait sur le chantier, ce qui apporta beaucoup de notoriété au couvre-chef. C’est ainsi que le chapeau de paille équatorien fut définitivement appelé « panama ».

Accueil chaleureux des familles gougnaciennes.

Notre étudiante équatorienne arrive en Belgique le 23 août 2014. Son français est alors au stade embryonnaire mais malgré cela, elle s’intègre très rapidement. Les réels progrès au niveau de notre langue vont se manifester dès les premiers jours.

Carolina est accueillie à Gougnies par trois hôtes presque voisins. Elle séjourne d’abord durant 7 mois au sein de la famille Alain Baskens, à la rue de Namur.

A l’issue de ce séjour, le déménagement de Carolina s’avère particulièrement facile. En effet, une seule rue à traverser et elle dépose sa valise dans la famille Yves Crassinis.

Depuis le 29 mars, elle répète régulièrement le cantique à sainte Rolende sous le toit
de la famille Maurice Monnoyer.

Sur la photo ci-dessous, vous remarquerez que notre spécialiste en panamas n’est pas peu fière des produits de son pays et que les trois familles d’accueil en seront les témoins pour longtemps…

Les familles d'accueil

A la découverte de la Belgique.

Avec ses hôtes, Carolina visite notre pays.

De la côte à la Molignée, elle fait connaissance avec les sites emblématiques de nos régions.

Ostende, Bruges, Gand, Bruxelles et bien d’autres enrichissent son album de souvenirs et son bagage culturel.

Etant elle-même musicienne, Carolina est particulièrement captivée par la ville de Dinant, berceau du saxophone. On a le sentiment qu’elle a réellement rencontré Adolphe Sax…

Comme Rodrigo, sensible aux saveurs capiteuses des bonnes bières de chez nous, notre équatorienne a sans aucun doute apprécié l’eau bénite de saint Benoît qui purifie les âmes grincheuses à l’ombre des clochers de l’abbaye de Maredsous.

Bruxelles, Bruges, Gand, Dinant

Sur les bancs de nos écoles.

Carolina termine sa rhétorique à l’athénée Vauban de Charleroi.

Malgré un début d’intégration rendu un peu difficile par la méconnaissance du français, l’étudiante trouve très rapidement sa place parmi les jeunes carolos. Très adroitement, elle enrichit son vocabulaire et se rapproche des autres. Quelques semaines suffisent pour qu’elle devienne membre à part entière d’une famille rhétoricienne avec tous les bons moments que cela implique. Les petites fêtes d’étudiants ont un effet indéniable sur le succès de l’épanouissement…

Rhéto, Athénée Vauban à Charleroi

Outre ses études secondaires, Carolina poursuit sa formation de violoniste et fréquente le conservatoire de Charleroi.

Pendant son séjour, elle participe à plusieurs concerts pour le Rotary et se produit avec l’orchestre du conservatoire de Charleroi.

A Gougnies, à l’occasion de la fête de la culture du 1er mai, elle nous offre l’aubade d’un archet talentueux sur les cordes chantantes de son violon.

A l’issue de ses études secondaires, Carolina entrera à l’université Catolica de Guayaquil en faculté de médecine.

A la fête de la Culture

A la découverte de l'Europe avec le Rotary.

Organisées par le Rotary, plusieurs excursions européennes sont prévues tout au long du séjour de l’Equatorienne.

C’est ainsi que Carolina découvre Paris et son incontournable Tour Eiffel. Au cours de la visite de la Ville Lumière, elle s’attarde au musée du Louvre. L’intérêt de la jeune fille pour les oeuvres artistiques y trouve son bonheur.

Le même engouement pour les arts qui anime Carolina se manifeste également au musée Van Gogh à Amsterdam.

La visite de l’Italie offre aux étudiantes du Rotary l’opportunité de capter de nombreuses et impressionnantes images de l’histoire. Rome, Pompéi, Capri et autres sites prestigieux de la Botte enrichissent à profusion leur voyage.

La capitale qui conclut cette belle série de découvertes européennes est la ville de Prague.

Paris, Rome, Pompéi, Capri et Amsterdam

Carolina et sainte Rolende.

Tout comme Rodrigo, la jeune fille est touchée par le virus rolendien.

Il faut dire que ce genre de manifestation n’est pas totalement étranger à Carolina.
Dans son village de la banlieue de Portoviejo, chaque année au mois d’octobre a lieu la grande fête locale. Les enfants des écoles, les étudiants et les militaires défilent dans les rues au rythme des tambours… Et tout comme son hôte gougnacien Maurice, Carolina porte le drapeau des étudiants ! Amusante coïncidence…

Carolina porte-drapeau à Portoviejo

Pour que l’immersion dans le pays des Rolendiens soit totale, l’idéal est bien entendu de participer à la Marche. Si cela s’est avéré facile pour notre ami Rodrigo qui put sans aucun mal revêtir la tunique d’artilleur dans la compagnie de Gougnies, il n’en est évidemment pas de même pour une demoiselle…

Après avoir porté la châsse dans l’église, ressenti une véritable émotion en chantant le cantique à sainte Rolende, Carolina n’en reste pas là ! Grâce à la complicité de Bérénice, fille de Maurice et depuis quelques années cantinière à la tribune officielle de la Rentrée de Gerpinnes, la jeune équatorienne se voit invitée à revêtir le costume et servir la « goutte » aux invités du jour séduits par son sourire et sa gentillesse. Parmi ceux-ci, le ministre Furlan pose même pour la photo. Beaux souvenirs pour l’étudiante…

Carolina m’a proposé de visionner « quelques photos » qu’elle avait prises pendant les festivités de Pentecôte. Je lui ai demandé s’il y en avait beaucoup. Elle m’a répondu : « plus ou moins 500 » ! Ses amis de Portoviejo vont faire connaissance avec notre folklore, ça c’est sûr !

Et dans la valise du retour ?

Carolina compte bien utiliser tous les espaces disponibles dans ses bagages pour emmener de la bière et les verres adéquats, du chocolat et… Une friteuse ! Il n’y a pas de doute, elle est conquise par notre petit pays.

Et si la nostalgie de notre Belgique devait un jour assombrir sa jovialité, elle pourrait toujours émettre une requête à son gouvernement. Sans doute se verrait-elle octroyer un rendez-vous chez le président de la République Démocratique d’Equateur, Rafael Correa. Ce grand homme a fait ses études à Louvain-la-Neuve et a épousé une Belge…

Jean Marcelle

Photos collection Carolina.


Si vous voulez contacter Carolina.

Carolina Macias,
Av. Reales Tamarindo
Portoviejo Manabi
Equateur

Adresse mail :
egnycarolina/gmail.com

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