Marcher -au sens d’être Marcheur – n’est pas chose simple : personne n’en doute. Il s’agit souvent d’une question d’équilibre. Par exemple, d’équilibre entre la juste dose de chopes ou de petites gouttes nécessaires à notre entrain et le sérieux de rigueur à certains moments, sous peine de ressembler à un troupeau de chèvres… Mais la démarche elle-même de Marcher découle d’un subtil assemblage : un cocktail personnalisé où certains mettront davantage de sentiments religieux, d’autres surtout l’amour du folklore, d’autres encore une plus grande dose de camaraderie et de fête, certains, enfin, un zeste de fascination pour l’époque napoléonienne.
Une Marche comme celle de Gougnies possède ses statuts et ses traditions connues de tous comme l’horaire, le parcours, le choix de telle ou telle marche à tel moment de la journée. Se greffent à ceci toute une série de pratiques qui ne méritent sans doute pas l’honneur d’être qualifiées de « traditionnelles » mais qui ont toute leur saveur.
Le but de cet article est d’en évoquer quelques-unes, mais surtout (la rubrique « réactions » ci-après vous tend les bras) d’en récolter d’autres. Si vous le pouvez, n’hésitez pas à aller interroger les plus anciens, ceux qui détiennent souvent des souvenirs qui vont se perdre. Grâce à ces apports espérés cet article pourrait devenir une véritable « œuvre collective » !