Mémoire de Gougnies

C’est une chance que de pouvoir recueillir les souvenirs des plus anciens et de faire revivre ainsi des aspects d’un Gougnies que nous ne connaissons plus.
Les petits portraits que vous allez découvrir ci-après, grâce à de sympathiques figures emblématiques du village, complètent les nombreux dossiers que notre site compte déjà sur divers aspects du passé de Gougnies.

Emilia Colin - Une centenaire née à Gougnies

Ce n’est pas nécessairement une sinécure de rencontrer une centenaire ; sa conversation se limite parfois à quelques borborygmes, ou moins encore… Mais pas d’épreuve de ce genre pour qui est accueilli par Emilia Colin que l’on qualifierait de « spitante » si l’Académie française y consentait.

Native de Gougnies, mais à Woluwe-Saint-Lambert depuis 54 ans, Emilia vous donne un fauteuil et tient à rester debout, près de vous, pour des confidences souvent drôles. Ainsi, comme le bourgmestre Olivier Maingain, qui l’a fêtée, l’avait taquinée sur sa passion pour le tricot, elle lui a tout de go proposé de lui faire une paire de chaussettes qu’elle lui a envoyée, ce qui a d’ailleurs fort réjoui le mayeur qui a promis de venir les montrer « sur lui ». A noter que les chaussettes sont de couleur beige et pas « amarante » couleur du FDF.

Emilia a vécu son enfance « dans les Fonds » de Gougnies . Son père, Julien Colin, fut garde, au château Pirmez et plus tard chez le baron de Giey, à Weillen (Onhaye). Sa mère, née Eugénie Wyame, était de Biesme. Elle décéda à soixante ans. Le couple avait eu huit enfants que la centenaire énumère dans l’ordre, avec aisance : « Jeanne, Anna, Julia, Laure, moi, Blanche, Lucien et Elisabeth ».

Les archives de Gougnies gardent trace de ce que, pendant la guerre 14-18, la petite Emilia avait droit, comme fortifiant, à une ration de phosphatine mais elle a elle-même des souvenirs de cette période : « Je me rappelle que ma mère m’arracha à un uhlan qui voulait me donner un biscuit. Il l’ouvrit et le mangea en souriant, pour bien prouver qu’il n’était pas empoisonné ».

Le document envoyé par Gougnies au directeur du ravitaillement. Emilia figure dans la liste des enfants de 3 à 5 ans ayant droit à un fortifiant.

Emilia nous a aussi évoqué sa grand-mère paternelle, de Gougnies, qui se prénommait Palmyre : « Je me souviens de ce que quand on allait chez elle, on disait On va chez Palmyre aux puces ,mais je ne me rappelle pas du tout ce que l’on voulait désigner ainsi : elle ? un quartier ? »
Deux oncles d’Emilia « marchaient » à Gougnies : « Arthur, dont un fils, Raoul, émigra aux Etats-Unis en 1956 et y est décédé en 1996, et Baudouin qui revenait de Liège pour marcher ».
Après la Première guerre, la famille quitta Gougnies pour Naast (Soignies), Weillen , On (Rochefort), Wavre… (« Mon père était très déménageur »). Emilia commença à travailler à treize ans dans un magasin de chapeaux de La Louvière. Elle exerça divers emplois de couturière avant de passer au service d’une famille Cousin, 24 avenue Brugmann, à Saint-Gilles-lez-Bruxelles.
Emile Cousin, qui vécut de 1850 à 1939, fut un des constructeurs du port de Zeebruges. Il était propriétaire de châteaux à Saint-Hubert et à On (Rochefort) – où des descendants accueillent aujourd’hui, pour les déstresser et les ressourcer, des parents d’enfants malades ou handicapés.

« J’ai un excellent souvenir de ces employeurs ; je devins le relais entre eux, fort gentils, et le reste du personnel, nombreux… ». Et Emilia, qui nous a convié à sa table pour un apéro, nous récite alors tout le protocole ardu du placement des convives selon les règles compliquées de l’étiquette. Elle se les rappelle parfaitement et, démonstration faite, elle enchaîne : « C’est un domestique des Cousin, également chauffeur, qui me proposa un jour de l’accompagner à un bal à Lessines, ville de sa fiancée. Au retour, il me demanda si un de mes cavaliers m’avait impressionné. Je lui répondis très négativement mais lui désignai un autre danseur qui ne m’avait vraiment pas laissée indifférente… »

Le mariage, avec le Lessinois préféré, Joseph Bague, eut lieu le 4 avril 1936. Le couple n’a pas eu d’enfants mais Emilia s’est pas mal consacrée à la postérité d’un neveu, prématurément veuf : « Je suis très fière de ma petite nièce Corinne, qui est ingénieure civile et travaille à La Haye »
Joseph est décédé en 1994.
« C’était un homme merveilleux que je pleure encore tous les jours. Courageux aussi ; il était paveur, ce qui était très dur pour lui car il souffrait fort des poumons. Moi, j’ai très longtemps travaillé à l’entretien de ministères, notamment chez le ministre Harmegnies. Il avait un logement occasionnel , de fonction, au ministère et il m’est arrivé de le réveiller en chantant ! J’ai toujours aimé chanter. A dix-huit ans, je faisais partie de la chorale de Weillen et j’ai d’ailleurs encore chanté aux fêtes de mon centenaire. »

Et pas chanté n’importe quoi. Elle nous a montré une photo où elle est congratulée par un de ses invités, son facteur, d’origine africaine : « Et comme il s’appelle Léon, je lui ai chanté Léon, j’ai tant souffert de ne plus te voir … ». Emilia est allée pour nous jusqu’au bout de la chanson coquine !
A Woluwe, Emilia a vécu rue Crocq et rue Dries, avant de venir il y a cinq ans dans le quartier des Constellations. Des quartiers fort proches les uns des autres mais elle a aussi fait un grand voyage, au début des années septante, en allant un mois au Canada, dans la famille de son mari : « J’y ai fait une danse qui s’appelle la valse du papillon ». Elle nous l’a mimée avec allégresse.
Dernière confidence de la pétulante dame ; au vu du cadeau de la photo dédicacée du Roi et de la Reine, elle confie : « Moi, mon préféré, c’est Laurent. J’aime bien quand il fait des bêtises ; je les lui pardonne toutes ! ». A l’initiative d’une nièce qui vit en France, elle a d’ailleurs reçu de « son prince » une lettre de félicitations et une photo de la famille royale.

Dernier « scoop » : Emilia est régulièrement choyée par une assistante sociale de Woluwe-Saint-Lambert, Cécile Dal, dont le mari est « marcheur » à Châtelet… et dont plusieurs proches habitent Gougnies qui n’est donc jamais loin du cœur de notre centenaire.

Domiciliée à 75 kilomètres de son Gougnies natal, notre centenaire, depuis cinquante-quatre ans à Woluwe-Saint-Lambert, y a été congratulée le 16 mars dernier par Olivier Maingain, bourgmestre, député fédéral, et par Isabelle Molenberg, échevine de l'Action sociale, des Seniors et de la Famille, députée bruxelloise.

Emilia a été fêtée au Château Malou (1776), un site classé le long du boulevard de la Woluwe. Acquis en 1951 par la commune de Woluwe-Saint-Lambert, qui le restaura dans les années 70 et y célèbre les mariages, le château est entouré d'étangs. Il porte le nom d'un ministre catholique de Léopold Ier, Jules Malou, qui racheta le domaine à… un ministre de Guillaume Ier d'Orange, Pierre-Louis Van Gobbelschroy qui y hébergeait sa maîtresse, la danseuse française Marie Lesueur. Elle est morte dans la misère à Ixelles en 1890, loin des jours où elle posait comme Vénus pour le grand peintre David.

Photos "Wolu Info", magazine communal de Woluwe-Saint-Lambert, avril 2013
Emilia ne se prend pas pour une star mais elle vit dans les… étoiles, dans le quartier woluwéen des Constellations, une agréable cité de logements sociaux pour la classe moyenne dont la construction - des centaines de maisons unifamiliales - fut entreprise en 1950 par la société « L'Habitation Moderne ». Les espaces verts ont été conçus par le célèbre architecte de jardin René Pechère et la statue « Constellations » (1958) est due à Pierre Bertrand. La cité est pour le profane un labyrinthe, avec des rues aux noms empruntés à l'astronomie, mais Emilia, elle, ne s'y perd pas…

Une petite goutte, une seule, ne fait de tort à personne": Emilia Colin tient la forme, vit seule, cuisine... Seul bémol; bien que marchant bien, elle ne peut plus se hasarder à l'extérieur sans être accompagnée mais, grand morceau de chance, en plus des visites familiales ou amicales, elle a dans son immeuble un lieu communal de rencontres et d'assistances, "Entour'age", qu'elle fréquente chaque lundi après-midi.

Photos J-C.B

Elisabeth Heuchon - La couturière souriante

A Gougnies, Elisabeth Heuchon a toujours été connue sous le surnom de « la couturière », qualificatif bien indiqué puisque, dès la fin de l’école primaire, soit vers 1930, elle fut placée en apprentissage dans l’atelier de couture « Au Succès », place du Perron à Châtelet et qu’elle pratiqua ce métier jusqu’à ce qu’en 1997 une chute malencontreuse y mette fin. Plus de soixante ans de couture : cela en fait des mètres de tissu et des kilomètres de fil ou encore des millions de coups d’aiguille ! Et tout ceci sans doute avec le sourire lumineux qu’elle arbore encore aujourd’hui en évoquant ses souvenirs…

Ses parents ayant fui l’avancée allemande en 1914 (1) se sont retrouvés avec leur fille Marie à Almenêches, un bourg normand du département de l’Orne et c’est là que le 8 juin 1917 Léonie Mathieu donna naissance à des jumelles. L’une, par sentiment patriotique fut prénommée Elisabeth ; l’autre, en reconnaissance au pays d’accueil s’appela France.
Les deux bébés eurent pour parrain et marraine le maire d’Almenêches et son épouse qui en avaient fait spontanément la proposition aux parents.


Cette bâtisse imposante est sans doute la maison natale d'Elisabeth Heuchon. Elle appartint à Louis Guillaume Perreaux (1816-1889) l'une des deux célébrités d'Almenêches. C'était un inventeur prolifique qui, notamment, déposa, en 1868, un brevet pour un « vélocipède à grande vitesse », considéré comme l'ancêtre de la moto. L'autre personnalité fut Henri Vendel (1892-1942) écrivain et créateur du principe du bibliobus.
Quant à la maison, un blog (3) consacré à Almenêches nous apprend que durant la première guerre mondiale elle abrita des réfugiés belges. Elle fut aussi la poste du bourg.

Les deux sœurs devinrent inséparables et se ressemblaient comme des gouttes d’eau : « à l’école, se souvient Elisabeth, la maîtresse nous confondait toujours. Puis nous sommes allées en apprentissage ensemble et ensuite nous nous sommes établies toutes deux comme couturières ; France à Mettet et moi ici »

« Ici », c’est la maison que les parents habitaient déjà, au coin de la rue de Namur et de la rue de l’Etang Marcelle. Elisabeth ne l’a jamais quittée si ce n’est pour un second exode, en ’40 cette fois, dans la région parisienne. Après quelque temps, la famille regagne Gougnies. Le temps passe, la guerre évolue, c’est le Débarquement et une idée germe dans la tête des jumelles…

« Nous réalisions souvent les même robes explique Elisabeth et quand l’une de nous, laquelle ? je ne sais plus… a eu l’idée de créer une robe « des Alliés » nous nous sommes mises toutes deux au travail.

La jupe constituée de lignes rouges et blanches et le haut du corsage bleu parsemé d’étoiles figuraient le drapeau américain tandis que la poche était l’Union Jack anglais. La cravate, quant à elle était aux couleurs belges.

Nous sommes allées nous faire photographier dans un studio professionnel à Châtelet mais nous nous sommes aussi montrées sur la place à Gougnies. Les gens s’arrêtaient, nous félicitaient… mais maman était fâchée : la guerre n’était pas gagnée et les Allemands étaient toujours dans les parages et sans doute d’humeur massacrante… Elle nous a fait cacher les robes et puis même on les a brûlées… (2)


Elisabeth n'avait pas froid aux yeux...

Et puis la vie a repris : Elisabeth a enfin pu épouser son fiancé, Léon Gérard, de Scry, qui était prisonnier de guerre et le travail ne manquait pas dans l’atelier de couture. Il fallut même faire appel à deux aidantes : Micheline Disière (la maman du Grand Claude) et Andrée Joris.

Il y eut des jours heureux et des jours de deuil : Léon Gérard est mort à 40 ans, quinze jours avant la communion de Willy, leur fils.
Aujourd’hui, quand Elisabeth considère le passé, elle estime que ce qui a le plus changé à Gougnies ce sont les relations entre les personnes.
« Ici, devant la maison, il y avait un banc. Le soir, avec des voisins, des amis on s’y asseyait et on bavardait… »

Willy ajoute : « moi quand j’étais gamin je jouais au cerceau sur la rue. On faisait des bandes on allait jouer sur la place… Aujourd’hui ce ne serait plus possible. Pour des raisons de sécurité certainement, mais aussi parce que les mentalités ont changé…

Elisabeth se pose une question : « quand j’étais jeune nous étions heureux… je me demande si ceux d’aujourd’hui le sont… »

Ben

Elisabeth, à droite, et sa sœur France, vers 1965 dans des robes réalisées par elles, bien évidemment, à l'occasion du mariage de Jacqueline, la fille de France.
Une autre robe créée par Elisabeth, jeune fille, pour une procession et, plus tard, cette splendide robe de mariée.
Elisabeth et Willy, vers 1953. Léon Gérard, peu avant 1940.
Photos coll. Elisabeth Heuchon
(1) Voir notre dossier Heures de guerre
(2) Cette photo ainsi que d’autres de l’époque de la Libération et du retour des prisonniers se trouve également dans notre dossier Photos éloquentes
(3) Sur Almenêches, cliquez ICI

Gabrielle Soumillon - La rebelle

A l’âge de 15 ans, elle perd sa mère et son papa dix ans plus tard. En 1958, jeune maman de trois enfants, elle se retrouve veuve et, en 2002 elle aura la douleur de connaître la maladie puis le décès d’un de ses fils : la vie n’a vraiment pas gâté Gabrielle Soumillon et pourtant son sourire, ses yeux vifs et son air perpétuellement taquin sont célèbres dans tout Gougnies. Au numéro 19 de la rue des Hayettes, l’accueil est toujours chaleureux … et généreusement arrosé.
Avec son fils Philippe et sa fille Emma, elle est de la plupart des rendez-vous festifs qui ponctuent l’année dans le village et il ne faut pas faire de longues recherches dans les archives de ce site pour trouver des photos d’elle à la Fête d’automne, au souper du Grand feu, à celui de la Marche ou encore au Cassage du verre. Et, à propos de verre, il s’en trouve souvent un devant Gabrielle qui n’a pas son pareil pour passer allègrement d’une « capsule bleue » à un Orval. Mais un pastis ne la trouble guère pas plus d’ailleurs que la boisson dorée n’est, dans son verre, troublée par la moindre gouttelette d’eau…

Le mariage de Gabrielle Soumillon et d’Adelin Mengeot a été célébré en l’église de Gougnies un jour à 7 heures du matin. Pourquoi si tôt ?
« Je ne m’en souviens plus, admet Gabrielle qui poursuit : c’était en 1943. J’avais donc 20 ans puisque je suis née le 8 juin 1923… la date est la bonne… »
Elle explique : « il fut un temps où je trichais sur mon âge, pour me rajeunir, mais finalement, avoue t-elle en éclatant de rire, je ne m’y retrouvais plus moi-même et je mélangeais les fausses dates avec la bonne… ! »

Depuis son mariage, sauf dans une période s’étendant de la Libération jusqu’au décès de son mari en 1958, quand le couple habita à Marchienne au Pont au garage Bullman où Adelain était chef de service, Gabrielle a toujours habité cette maison bien connue de la rue des Hayettes.
Le bâtiment a une histoire : le père d’Adelin, Léon Mengeot, travaillait, ici-même pour les carrières Marmor (1) . Ce qui est aujourd’hui le garage était un atelier de finition où venaient travailler des polisseuses : Palmyre Moulin, Maria Soumillon et Maria Barbiaux, tandis que la pièce attenante, où Gabrielle et Philippe aiment se tenir aujourd’hui, était une salle d’exposition.

La pièce est éclairée par une baie vitrée qui ouvre sur le jardin.

Les jardins… c’est une des choses qui ont bien changé à Gougnies.
« Je me souviens, dit Gabrielle que lorsque je regardais au dehors, je voyais mes voisins, l’un qui allait nourrir ses poules, l’autre qui allait vider les cendres de son poêle… on voyait l’arrière de toutes les maisons jusqu’à la rue des Grands Murs . On se parlait de jardin à jardin. Aujourd’hui, il y a des clôtures, des palissades partout. Les gens étaient beaucoup plus proches les uns des autres. Dans la rue, il y avait toujours quelqu’un de connu ou des enfants en train de jouer… plus rien de cela n’est vrai maintenant. ».

Un autre changement, c’est la diminution du nombre de cafés. Gabrielle fait un inventaire : rien que sur la place, il y avait chez Brosteau, il y avait chez Emile André avec un jeu de quilles, il y avait aussi un café dans la maison occupée maintenant par la famille Evrard, et puis aussi chez Bancu… sans oublier chez Jules André au « café de la Place » où Gabrielle se souvient avoir vu un Oscar Soumillon qui n’avait pas soif… manger les fleurs d’un vase (2)

Enfin, il y avait « la Salle » et le Patronage. Mais là, attention : la « Salle » étant étiquetée socialiste c’était « zone interdite » !
Gabrielle explique : « plusieurs de mes sept sœurs travaillaient au château et Mme Pirmez avait décidé qu’aucun membre de son personnel ne pouvait s’encanailler en pareil lieu. Et l’interdiction semblait s’étendre à toute la famille. Le Patronage, lui, était autorisé, voire recommandé, mais les fêtes étaient bien plus fréquentes et amusantes à la Salle… donc, évidemment, conclut « Gabrielle la rebelle » on y allait quand même ! Mais le lendemain c’était le « savon » général par Mme Pirmez et une lettre de récrimination aux parents. La châtelaine savait tout : elle avait un « espion » un certain Augustin…

Ben

Juin 1944: le baptême d'Emma. De gauche à droite: Elisabeth Soumillon, Odile Soumillon, Lucienne Marchal (belle soeur de Gabrielle)Edmond Soumillon, Jeanne Soumillon, Adelin tenant Emma dans ses bras, Marie-Louise, soeur d'Adelin, Jean Mengeot, Jules André, Gabrielle Gillain. Les enfants à l'avant-plan: Maurice Gaspar et Louise Mengeot. 
Vers 1955 Adelin et Gabrielle avec leurs enfants, Emma , Bernard et Philippe.
Gabrielle en famille vers 1950. De gauche à droite : Lucienne Marchal, Adelin Mengeot et (la fillette) Louise, fille de Lucienne. Viennent ensuite trois des sept sœurs de Gabrielle : Marie, Jeanne (Gabrielle tenant dans ses bras sa fille Emma) et Elisabeth.

Mme Pirmez avait raison de se méfier quand Gabrielle fréquentait la « Salle ». La rebelle avait bel et bien le cœur à gauche et l'a gardé. L'une de ses photos préférées est celle-ci, prise il y a quelques années lors d'une réunion, à Fromiée, de l'Union Socialiste Communale de Gerpinnes.
Photos coll. Gabrielle Soumillon
(1) A propos des carrières, voir notamment: Les carrières en activité
(2) Un dossier sur les cafés et autres commerces disparus: cliquez ICI

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